L’histoire du Cap d’Agde

En 700 av J.-C, les Grecs de Phocée, essayant de trouver un abri, aboutissent sur les rivages du Cap d’Agde. Parce qu’ils sont reconnaissants de l’aide prodigue ce mystérieux cap rocheux, les Grecs l’ont baptisé “Agathé Tyché” ou celle qui a accordé un toit, la “Bonne Fortune”. 

Depuis lors, la ville du Cap d’Agde a continué d’exister par et pour la mer depuis l’Antiquité jusqu’à la fin du XVIIIème siècle. La cité deviendra par la suite l’un des plus importants ports de commerce de la Méditerranée.

Une rade fut ensuite bâtie à Agde, une construction menée par Richelieu afin de faire du Cap un point stratégique du côté de la Méditerranée. Mais les travaux n’ont pas pu aboutir avec la mort du Cardinal de Richelieu… 

À la fin du XVIIIème siècle, quand les immenses voiliers cèdent la place aux bateaux de commerce à moteur, les habitants de la baie ont eu la brillante idée de se lancer dans le domaine de la viticulture. Il connaîtra par la suite l’un des plus importants âges d’or de son économie… Cap d’Agde a prospéré depuis !

Le patrimoine naturel et culturel de la cité témoigne en outre de son passé glorieux qui s’unit en un tout avec celui de la Méditerranée. L’Agde antique avait toujours les yeux rivés vers la mer pour mieux construire son avenir.

En 1970, son agglomération trouva sa vocation, celle d’approfondir ses potentiels en termes d’aménagement. Le but de la ville est de créer des espaces de travail afin de diversifier l’économie de la région. Durant cette époque, le Cap d’Agde a marqué un extraordinaire élan d’énergie, de dynamisme et d’avant-gardisme à sa commune entière.

Avec un cadre de vie de grande envergure, une économie en plein essor, des constructions de tout premier plan, une population jeune et à forte notoriété, Agde est aujourd’hui l’un des pôles importants de toute l’Europe. 

Pour elle, bien plus qu’un surnom, “La Bonne Fortune” s’avère être une bravade qui doit sans cesse se renouveler, mais toujours portée par la Méditerranée.